Les 

Coccinelles

Les coccinelles sont des insectes appartenant au vaste ordre des coléoptères, dont les représentants sont caractérisés par une paire d’ailes rigides, les élytres, qui recouvrent et protègent la paire d’ailes membraneuses.

Tout le monde les connaît ! Mais saviez-vous qu’elles ne se limitent pas à la coccinelle rouge à points noirs qui fréquente nos jardins ? En effet, la coloration, ainsi que le nombre et la forme des taches, changent d’une espèce à l’autre. Il en existe même des très petites (jusqu’à 1,5 mm), voire des poilues ! Et pour compliquer un peu les choses, certaines espèces présentent une forte variabilité inter-individuelle. La championne toute catégorie est la Coccinelle asiatique, Harmonia axyridis, avec près de 200 formes répertoriées dans le monde !

Rassemblement hivernal de coccinelles asiatiques

Dans les Hauts-de-France, on peut observer une soixantaine d’espèces de coccinelles. La plupart d’entre elles consomment des insectes (pucerons, cochenilles, acariens, larves de chrysomèles, œufs et larves d’autres coccinelles), tant au stade larvaire qu’à l’état adulte, bien qu’elles puissent parfois faire quelques écarts à leur diète (pollen, nectar…). Mais quelques-unes ont un régime alimentaire plus original :

  • les mycophages, qui se nourrissent des champignons parasites des végétaux (oïdium, rouille, mildiou…), comme la Coccinelle à 22 points, Psyllobora vigintiduopunctata.
  • les phytophages, qui consomment des végétaux, comme la Coccinelle de la bryone Henosepilachna argus (bryone et autres cucurbitacées) ou la Coccinelle à 24 points Subcoccinella vigintiquatuorpunctata (nombreuses familles botaniques dont fabacées, caryophyllacées, poacées…).

Dans les Hauts-de-France, on peut observer une soixantaine d’espèces de coccinelles. La plupart d’entre elles consomment des insectes (pucerons, cochenilles, acariens, larves de chrysomèles, œufs et larves d’autres coccinelles), tant au stade larvaire qu’à l’état adulte, bien qu’elles puissent parfois faire quelques écarts à leur diète (pollen, nectar…). Mais quelques-unes ont un régime alimentaire plus original :

  • les mycophages, qui se nourrissent des champignons parasites des végétaux (oïdium, rouille, mildiou…), comme la Coccinelle à 22 points, Psyllobora vigintiduopunctata.
  • les phytophages, qui consomment des végétaux, comme la Coccinelle de la bryone Henosepilachna argus (bryone et autres cucurbitacées) ou la Coccinelle à 24 points Subcoccinella vigintiquatuorpunctata (nombreuses familles botaniques dont fabacées, caryophyllacées, poacées…).

Les menaces 

Comme pour beaucoup d’insectes, les coccinelles n’échappent pas aux changements environnementaux actuels. Les espèces avec de fortes exigences écologiques comptent parmi les plus vulnérables !

Les principales menaces identifiées sont :

Les pollutions, qu’elles soient d’origine industrielles, domestiques ou agricoles (pesticides notamment)

La fragmentation et la destruction des habitats : altération des milieux, voire disparition (ex : les zones humides)

Gestion inadaptée : le fauchage précoce des milieux prairiaux et des bords de route a un impact sur les premiers stade de vie des coccinelles (et de nombreux autres animaux !)

Le changement climatique

Un réseau d'observateurs sur les coccinelles

Sous l’impulsion d’une poignée de naturalistes du GON, ce groupe a été créé en 2007. Il avait pour ambition d’améliorer les connaissances sur la répartition et l’écologie des coccinelles du Nord – Pas-de-Calais via :

  • le recueil et la centralisation des données (SiRF)
  • la réalisation de cartes de répartition


Quelques travaux ont ainsi vu le jour à l’échelle du Nord – Pas-de-Calais. En avril 2021, un nouveau projet d’atlas prend forme, en collaboration avec
Picardie Nature, et prévoit désormais de couvrir l’ensemble des Hauts-de-France !

Larve de coccinelle à 22 points.

Les actions du GON

Les responsables 

  • Référent bénévole : Bruno DEROLEZ
  • Référent salarié : Guillaume DELPORTE

Si vous souhaitez prendre part à l’aventure, ou simplement venir découvrir avec nous les mœurs parfois insoupçonnées de ces charmantes petites bêtes, n’hésitez pas à vous rapprocher de nous !

Le saviez-vous ? 

Les coccinelles font partie des rares insectes qui ne provoquent pas la répulsion, elles bénéficient d’un bon capital sympathie et sont mêmes qualifiées de “Bêtes à Bon Dieu”. Pour trouver l’origine de cette appellation, il faut remonter au Xème siècle ! Un condamné à mort par décapitation fut sauvé par une coccinelle qui obstinément se posa sur son cou au moment du geste fatal. Le vrai coupable fut arrêté peu de temps après. La coccinelle fut dès lors considérée comme un insecte portant bonheur, qu’il ne fallait pas écraser !

Play Video